Pour l’amour du vivant II. 2023
Argile porcelaine, pulpe de bois, tiges d’acier,
matériaux recyclés, émail
Dimensions multiples
Crédit photo : Guillaume D. Cyr | FB : @guillaumedcyr | Instagram : @guillaumedcyr
Pour l'amour du vivant II
Véritable ode aux insectes, ce corpus remet en question les pratiques de monocultures intensives avec l'utilisation d'intrants, la destruction d'habitats et la perte de biodiversité.
Un modèle de bouteille pulvérisatrice, associé à des produits chimiques, a été conçu, moulé et reproduit en trois exemplaires. La réalisation de ces bouteilles s’effectue grâce à des technologies telles que la photogrammétrie, la modélisation tridimensionnelle et l’impression 3D. Les bouteilles ont été modifiées de manière à ce que la buse de vaporisation pointe vers l’utilisateur, plutôt que vers le point d’impact souhaité. Chaque bouteille est ornée d’une icône représentant trois fléaux du monde agricole: les mauvaises herbes, les maladies fongiques et les insectes nuisibles. Ces objets sont émaillés d’une glaçure blanche qui se réticule par endroits, créant ainsi un effet évoquant du plastique fondu, grugé par les produits chimiques.
Sur un socle plus bas que le précédent, reposent trois coussins de porcelaine non cuite, tous d’une forme unique. Chacun de ces coussins accueille une représentation de fleurs et d’insectes morts, façonnés en argile papier. Cette nature morte fragile et éphémère rend hommage à ces êtres qui engendrent la vie.
Pour conclure, je propose un constat simple: il est temps que la population, notamment en Occident, envisage une nouvelle manière de vivre. J’offre comme alternative un mode de vie où l’être humain n’exploite plus le vivant, ne détruit plus systématiquement les habitats et la biodiversité. J’ai ainsi conçu un lierre en argile crue. Ce dernier représente l'humanité qui offre, malgré sa forte densité, un lieu sécuritaire et propice au développement du vivant. En son cœur, s’abrite une colombe, symbole d’espoir, tandis que des insectes s’installent dans sa végétation foisonnante et nourricière.
Participatif, mon corpus invite les spectateurs à agir. Le public est interpellé pour graver, sur une pièce d’argile crue, une valeur à transmettre autour de soi, afin d’assurer la pérennité de la vie sur Terre, pour l’ensemble du vivant. Cette pièce d’argile est ensuite ajoutée au lierre, contribuant ainsi à la représentation d’un avenir meilleur.
Un modèle de bouteille pulvérisatrice, associé à des produits chimiques, a été conçu, moulé et reproduit en trois exemplaires. La réalisation de ces bouteilles s’effectue grâce à des technologies telles que la photogrammétrie, la modélisation tridimensionnelle et l’impression 3D. Les bouteilles ont été modifiées de manière à ce que la buse de vaporisation pointe vers l’utilisateur, plutôt que vers le point d’impact souhaité. Chaque bouteille est ornée d’une icône représentant trois fléaux du monde agricole: les mauvaises herbes, les maladies fongiques et les insectes nuisibles. Ces objets sont émaillés d’une glaçure blanche qui se réticule par endroits, créant ainsi un effet évoquant du plastique fondu, grugé par les produits chimiques.
Sur un socle plus bas que le précédent, reposent trois coussins de porcelaine non cuite, tous d’une forme unique. Chacun de ces coussins accueille une représentation de fleurs et d’insectes morts, façonnés en argile papier. Cette nature morte fragile et éphémère rend hommage à ces êtres qui engendrent la vie.
Pour conclure, je propose un constat simple: il est temps que la population, notamment en Occident, envisage une nouvelle manière de vivre. J’offre comme alternative un mode de vie où l’être humain n’exploite plus le vivant, ne détruit plus systématiquement les habitats et la biodiversité. J’ai ainsi conçu un lierre en argile crue. Ce dernier représente l'humanité qui offre, malgré sa forte densité, un lieu sécuritaire et propice au développement du vivant. En son cœur, s’abrite une colombe, symbole d’espoir, tandis que des insectes s’installent dans sa végétation foisonnante et nourricière.
Participatif, mon corpus invite les spectateurs à agir. Le public est interpellé pour graver, sur une pièce d’argile crue, une valeur à transmettre autour de soi, afin d’assurer la pérennité de la vie sur Terre, pour l’ensemble du vivant. Cette pièce d’argile est ensuite ajoutée au lierre, contribuant ainsi à la représentation d’un avenir meilleur.